*almost* everything about me (not that it really interests anyone)

Friday, April 6, 2007

Since I can't write correctly in english just yet, I write stories in french,
to kill time or simply by inspiration. here's one.


"City Of Delusion"

Melina et Gabrielle étaient deux soeur inséparables, l'une avait 16 ans et l'autre en avait 18.
Depuis leur tendre enfance, les deux quasi-jumelles ne se lâchaient jamais d'un pouce, que ce soit
pour aller voir leurs amies dans les parties les plus reculées de la grande ville jusqu'au moment
du bal de fin d'études secondaires de la plus âgée, ils étaient vraiment inséparables.
Gabrielle venait de se trouver un appartement le jour pour y enménager avec Cédric, son petit
ami depuis deux ans et maintenant,les deux soeurs ne se parlaient presque plus, même lors des
réunions de familles assez répétitives et ininteressantes ou chacune d'elle se trouvait toujours
quelqu'un d'autre a qui parler. Melina s'adonnait maintenant a la musique jazz, plus précisément
au piano. Après seulement un an on pouvais déja dire qu'elle était une génie de la musique.
Elle écoutait a peu près de tout mais par ces temps-ci, elle était restée accrochée sur un morceau
du groupe anglais Muse appellé "City Of Delusion". Chaque fois qu'elle passait a la radio locale, elle
s'empressait d'augmenter le volume et se concentrer sur chaque note passant par les
haut-parleurs de son vieux radio dont le fabriquant restait maintenant un mystère tant le temps
avait usé le couvert de plastique noir de l'appareil. La musique était tout ce qu'il lui restait a la
pauvre Melina car ce jour-la, elle avait tout perdu...


--
Debout, fainéante!
C'était la voix de Gabrielle.
-- Le déjeuner est prêt, j'ai pas toute la journée, Cédric m'attend et tu le sais!
La mère des deux pestes arriva ensuite dans la chambre de Mel.
-- Elle se donne la peine de préparer ton déjeuner et tu la fait attendre dans ton lit, tu devrais avoir honte!
Elle quitta ensuite la chambre en ouvrait grand la porte et les couvre-fenêtres pour s'assurer que la jeune
fille allait réellement se lever et quitta la pièce en lui laissant un regard hargneux et non-contenu.
Les yeux a peine ouverts, Melina se leva et descendit a la salle a manger ou se trouvaient des oeufs
et quelques tranches de bacon, franchement bien présentés, comme a l'habitude de Gaby.
-- Enfin t'es debout!
Elle quitta la maison en moins d'une minute et sans dire un mot puisqu'elle avait déja son
manteau sur le dos. Melina se sentait seule a nouveau. Elle savait que lui en vouloir a elle ou a son
petit ami serait tout simplement de la jalousie ou un manque d'attention certain mais elle ne pouvait
simplement pas passer a coté du fait qu'elle ne lui parlait presque plus maintenant qu'elle était avec
Cédric. "Ça lui passera" se dit-elle alors qu'elle avala une tranche de bacon en entier.
A la télé, il y avait une reprise du très vieux "The Exorcist" avec Jason Miller dans le rôle d'un
père de famille psychiatre essayant de soigner une petite fille atteinte d'un cancer ... faut dire qu'elle ne
portait pas trop attention a l'histoire.
A la radio, un solo de guitare se fit entendre. C'était le début "City Of Delusion".


Dehors, il faisait moins -10°C et Gabrielle devait endurer la température a pied jusqu'au port ou elle devait
retrouver Cedric pour discuter de son horaire de demain.
La rue était noire comme si elle venait tout juste d'être cimentée, cela paraissait insolite si on considérait
que le trottoir lui était recouvert de plusieurs décimètres de neige collante.
"On dirait que toute la rue a fondue... C'est sans importance." se dit-elle.
Les craquelures dans l'asphalte semblaient plus nombreuses qu'a l'habitude, un camion a dut passer
et déneiger la rue sans que l'on l'entende. Ça ne pouvait être que ça.
Arrivée a la marina, Cédric l'attendait avec un grand sourire fendant sa figure de tout son long.
Elle avait remarqué qu'il cachait ses mains derrière son dos depuis qu'il l'avait vu, laissant présager
un cadeau ou quelque chose de similaire. Son intuition expérimentée lui rappella que c'était aujourd'hui
le jour de leur deux ans. "Comment ai-je pu oublier une telle chose?" pensa-t-elle en retenant un rire amer.
-- Désolé chéri, j'avais complètement oublié!
Le sol émit un tremblement profond, comme si la terre était creuse.


Melina ne pût se détacher les yeux de la télévisions. La petite fille était en train de subir
une sorte de rituel religieux assez singulier lorsque sa mère entra dans le salon en trombe et changea de
canal. A ce qu'elle en avait déduit, a l'extérieur, il se passait quelque chose de catastrophique mais
personne ne savait exactement ce que c'était. Elle s'empressa d'enfiler son manteau pour aller avertir
Gabrielle de rentrer car ce dont ils parlaient s'annonçait réellement dévastateur. Elle avait déja refermée
la porte lorsque le commentateur des nouvelles annonça ce qu'il était réellement en cours a l'extérieur.
La jeune fille courait a toute allure, son lecteur CD attaché a sa poche de manteau jouait sa chanson favorite
alors qu'elle arrivait presque au port. La rue se fendit en deux au niveau d'une des craques, ce qui aurait pu
sembler normal aux yeux de quelqu'un qui ne venait pas d'ici ou d'un enfant, mais que plusieurs parties de la
s'affaisent en même temps relevait du bizzare. Elle courrait et courrait a travers les rues qui émettaient de
plus en plus de chaleur, une chaleur insoutenable. Melina reprit son lecteur CD et projeta son manteau
au sol d'un coup sec tellement la chaleur commençait a l'affaiblir. Elle devait absolument retrouver Gabrielle
avant qu'il ne soit trop tard. Personne n'aurait pu prévoir ça, encore moins sa soeur qui manquait toujours
de débrouillardise lorsque le moment l'exigeait.
Arrivée non loin du port, elle remarqua Cédric, puis, sa soeur qui se tenait au bras de son petit ami,
Ils étaient tous deux sur le point de lâcher prise et de tomber dans une
gigantesque fente qui traversait toute la ville et semblait avoir engouffrée plusieurs bâtiments.
-- Gab! Laisse pas tomber!
Sa vie ne tenait qu'a un fil car Cédric ne pourrait plus la tenir plus longtemps. Melina regretta a jamais
le moment ou elle s'aperçut qu'elle ne pouvait rien faire pour aider, que personne n'aurait pu les sauver car ils
engouffrés dans la vapeur de la rivière qui s'évaporait a la chaleur qu'émettait cette fente sortie de nul-part.
Mel s'arrêta de bouger complètement et une larme coula sur sa joue.
" Touch the divine as we fall in line " prononça le chanteur de Muse dans son écouteur au
moment ou Gabrielle et son petit ami furent emportés dans le gouffre bouillant qui semblait sans fin.
Elle savait qu'elle ne la reverrait plus jamais.


1 comment:

Anonymous said...

Woah! Original, bien écrit, le concept dla toune de Muse... c trop génial! Continu! :)